samedi 12 avril 2014

4 raisons pour votre enfant de ne pas manger ce qui est dans son assiette

Partons du principe que notre bouche et notre nez sont les meilleurs laboratoire d'analyse du monde. Vous qui passez votre temps à calculer le nombre de calories, l'apport journalier recommandé en vitamine, scrutant la liste d'ingrédient, sachez-le, votre cerveau analyse tout ça bien mieux que vous.
Vous mangez un gâteau ? Il sait exactement combien de calories vous venez d'ingurgitez et vous dit quand c'est trop. Vous dégustez une orange, il se réjouit d'avance de toute cette vitamine C qui arrive. Et c'est précisément la raison pour laquelle, nos enfants n'aiment pas ce qui est dans leur assiette :

Notre corps aime ce qui est bon pour lui et est dégoûté par ce qui est mauvais pour lui.

Voici donc les 4 raisons qui pourraient pousser vos enfants à ne pas aimer leur repas.

1 - Maman n'aime pas, donc je n'aime pas

Votre enfant a déjà goûté au brocolis quand il était dans votre ventre. En fait, tout ce que vous avez mangé enceinte, il en connait le parfum qui est passé dans le liquide amniotique. Puis quand il est né, le goût de votre lait changeait selon ce que vous mangiez. Une étude a montré que les mamans marseillaises qui mangeaient de l'aïoli, transmettait ce goût pour l'ail à leurs bébés.
Donc si vous n'en n'avez jamais mangé, il y a des chances que votre bébé n'aime pas non plus.

-> Parade : Mangez de tout ce que vous aimez avant, ne le forcez pas à manger ce que vous ne mangez pas après.

2 - Je deviens grand et autonome, donc je ne prends pas de risques

Ça s'appelle la néophobie et ça arrive vers 2 ou 3ans. Votre tout petit vous faisait confiance pour le lait et les purées et puis tout d'un coup, il refuse de manger tous les nouveaux trucs. C'est normal. Considérez votre enfant comme un petit mammifère. Quand il devient autonome, il court le risque de s'empoisonner avec des nouvelles plantes. Donc il ne fait confiance qu'à ce qu'il connait déjà.
C'est réellement un réflexe de survie et son corps lui fait vraiment détester tout ce qui a une nouvelle odeur ou couleur.

-> Parade : Soit vous laissez tomber et restez sur les acquis pendant cette période. Soit vous le forcez à manger une cuillère seulement, chaque jour, pendant une semaine. Quand son corps aura compris qu'il n'en meurt pas, l'aversion disparaîtra.

3 - Ce n'est pas bon pour moi, donc je n'aime pas

On a tous cet ami qui n'aime ni les concombres, ni les melons et qui affirme que ça a le même goût. Surprise, les concombres et les melons sont effectivement de la même famille. Ce qui veut dire certainement que cet ami ne tolère pas un de ses composants et que son cerveau a clairement identifié le goût du fautif. Il arrive de la même manière, que des enfants aient des aversions très nettes pour certains aliments, simplement parce que ces aliments leur font du mal.

-> Parade : Si après une ou deux semaines d'essais, il n'y a pas d'amélioration, considérez qu'il y a peut être une raison et laissez tomber. Parfois cette aversion disparaît adulte. Parfois elle ne disparaît jamais.

4 - J'ai une poussée de croissance, donc je n'aime pas les légumes.

Certains enfants favorisent les aliments riches en calories et les protéines pendant une poussée de croissance. Comme s'il y avait urgence et qu'il n'avait pas de temps à perdre avec les légumes. Cette phase est temporaire puisqu'une poussée de croissance l'est aussi. Pas de panique si c'est passager, sur une ou deux semaines, il n'y a pas de danger à ne pas manger de légumes.

-> Parade : Proposez un peu de légumes et de fruits sans vous alarmer. Si ça ne dure pas longtemps, ce n'est pas un problème.

2 commentaires:

  1. merci pour ces petits conseils. Ma fille de deux ans a depuis quelques semaines un appétit "limité" à ce qu'elle connait déjà. Les pâtes alphabet que j'ai voulu lui proposer mercredi dernier ont fini par terre... pourtant elle aime les pâtes! Je lui avais fait avec le même accompagnement que d'habitude, etc. Bon, je suppose que c'est la nouveauté qui lui a déplu...

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